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Nutrition santé Mulhouse

23 décembre 2014

Flan de légumes au poisson

Flan de légumes et poisson

C'est la période où on ne fait plus vraiment attention à équilibrer ses repas. Plaisir est le mot d'ordre et vous avez raison. Les repas de fêtes c'est en principe deux jours mais entre les deux réveillons il est possible de limiter les désagréments en consomment plus de légumes et moins de corps gras.
 
Voici donc un flan de légumes avec du poisson. J'ai choisi du thon en boite car c'est bon marché et facile à préparer. idem pour le maïs. Les légumes sont de saison (carottes, oignons, poireau). Ce plat est enrichi en protéine grâce au flanc constitué d’œufs et de fromage blanc.
 

 
Ingrédients pour 6 personnes:
 
  • 5 œufs
  • 4 cuillères à soupe de fromage blanc (3,2% MG)
  • 1 blanc de poireau
  • 2 oignons blancs
  • 1 échalote
  • 5-6 carottes
  • 2 boites de 140g de thon "au naturel"
  • 1 Petite boite de grains de maïs au naturel.
 
Recette:
 
Émincer le blanc de poireau et le blanchir 10 minutes dans une casserole d'eau bouillante.
 
Émincer l'échalote et les oignons puis les faire revenir dans une poêle.
 
Découper de fines lamelles de carottes ,de quoi pouvoir recouvrir le moule à cake, le reste est découpé en cubes.
 
Précuire à la vapeur les carottes.
 
Mélanger dans un saladier les légumes, les oignons, le thon, le maïs.
Dans un bol, battre les œufs avec le fromage blanc puis verser le mélange dans le saladier de légumes.
 
Chemiser le moule à cake avec des lamelles de carottes puis verser le mélange de légume+œufs+fromage blanc.
 
Cuire au bain marie 40-45 minutes à 200°C
 
Laisser refroidir légèrement avant de démouler.

Ce plat s'accompagne de salade et d'un féculent comme par exemple riz, céréales, pain.
 
Bon réveillon et bon appétit.
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17 décembre 2014

Les choux de Bruxelles: mauvais souvenirs de cantines mais bon pour la santé

Les choux de Bruxelles font partie de la famille des crucifères (choux, choux-fleurs, brocoli, moutarde, radis, raifort, cresson, moutarde) connue pour ses aliments aux vertus detoxifiantes et digestives.
Les crucifères sont riches en isothiocyanate et glucosinolates, deux classes de molécules efficaces dans la prévention des cancers du colon et des poumons. Les crucifères sont aussi riches en antioxydants comme la Quercetine et le Kaempferol (responsable de l’odeur des crucifères).
La Quercetine est reconnue comme protectrice du foie, surtout lors de surconsommation d’alcool ou de sucre, responsable du développement de cirrhose. Les crucifères sont également une source intéressante en potassium et magnésium.
D’après les spécialistes il serait recommandé de consommer des crucifères au moins une fois par semaine.  
Je vous propose donc une petite recette hypocalorique à base de choux de Bruxelles.
Choux de Bruxelles en fricassée
  Ingrédients pour 6 personnes :
  • 500g de choux de Bruxelles.
  •  2 carottes.
  •  1 oignon blanc.
  •  1 boite de tomates pelées.
  • 400g de filets de poulet.
  Recette :


Laver et faire blanchir 10 minutes dans l’eau bouillante les choux de Bruxelles avec une pincée de sel (pour garder les minéraux des choux).

Émincer les oignons et râper grossièrement les carottes.

Faire revenir dans une casserole, avec un peu d’eau les ognons puis ajouter les carottes et les faire revenir 5 minutes.

Ajouter le poulet découpé en petits morceaux et faire revenir 5 minutes dans un peu d’eau pour éviter qu’il n’adhère à la casserole.

 Ajouter les choux de Bruxelles puis les tomates pelées et un verre d’eau.

Laisser mijoter 20 minutes à feu doux.  

Vous pouvez servir ce plat avec un peu de féculent comme du riz par exemple.

Ce plat est riche en caroténoïdes ( carottes, tomates, choux), en lycopène (tomates).
Il pourra être considéré ici comme un plat « Detox » car très pauvre en graisses (uniquement les 3% de MG du poulet !) 

16 décembre 2014

Pour les fêtes , pourquoi pas une camomille!

Pendant les fêtes pourquoi ne pas prendre une petite camomille après le repas ?
La camomille (Matricaria chamomilla ou Chamomilla recutita) est sans doute la tisane la plus consommée au monde.
 Chamomilla recutita                                          Matricaria chamomilla
Les propriétés thérapeutiques de cette plante en infusion ou en huile essentielle sont connues depuis l’Égypte ancienne.
La plante est surtout utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoires, antiseptiques, diurétiques et apaisantes. Lors d’une « rage » de dents, l’application d’un sachet de camomille infusée, sur la gencive, apaisera l’inflammation localisée.
La camomille possède certaines propriétés intéressantes pour la digestion.
Certaines études ont montré l’efficacité d’une infusion de camomille ou d’huiles essentielles de camomille pour calmer les douleurs et contractions abdominales  (spasmes). Une étude réalisée chez l’animal a montré que la camomille pouvait être aussi efficace que la papaverine, un myorelaxant des muscles lisses  que vous retrouvez dans certains antispasmodiques.
L’extrait aqueux (infusion) de camomille permettrait de limiter le développement d’ulcères de l’estomac suite à la consommation d’alcool.
La camomille comme le thé peut aussi altérer les mécanismes de détoxication du foie. Des extraits de  camomille infusée sont capables par exemple de diminuer l’activité du P450 3A4, une enzyme responsable de la bio-transformation de 50% des médicaments mis sur le marché.Il est donc conseillé de limiter sa consommation de tisane lors d’un traitement médicamenteux.
Certains composants comme par exemple la Quercetine sont de puissants antioxydants. La Quercetine est aussi un inhibiteur de la synthèse de polyols dans l’organisme. Les polyols comme le sorbitol sont produits lorsque le glucose est en excès dans le sang. Le sorbitol est responsable  de complications du diabète comme les micro-angiopathies ou prolifération des capillaires sanguins dans la rétine, à l’origine de  cécité. Il serait alors conseillé chez les diabétiques de consommer tous les jours une tisane de camomille.
Enfin, une étude montre des effets de la camomille sur la sécrétion de bile. La bile favorise la digestion des graisses, et est produite par le foie à partir du cholestérol. La camomille avant ou juste après un repas favoriserait donc la digestion, surtout lorsque le repas est riche en graisses, réduisant le temps de vidange gastrique et donc limitant aussi la somnolence après le repas !
Vous l’aurez donc compris, pour passer des fêtes sereinement et éviter les "lourdeurs digestives", un tisane de camomille fera l’affaire !
Références:
    Life Sci. 2006 Jan 18;78(8):856-61. Epub 2005 Aug 31. Inhibitory effects of the essential oil of chamomile (Matricaria recutita L.) and its major constituents on human cytochrome P450 enzymes.
Budzinski JW, Foster BC, Vandenhoek S, Arnason JT. Phytomedicine. 2000 Jul;7(4):273-82.
 
Protective effects of dietary chamomile tea on diabetic complications. Kato A, Minoshima Y, Yamamoto J, Adachi I, Watson AA, Nash RJ. J Agric Food Chem. 2008 Sep 10;56(17):8206-11. doi: 10.1021/jf8014365. Epub 2008 Aug 6.    
11 décembre 2014

comment eviter l'effet "Yo-Yo" lors d'un régime

Pas facile de perdre du poids ou du moins pas facile de le stabiliser. Livré à sois même, sans l'aide d'un professionnel, la difficulté réside dans le bon équilibre en nutriment de sa ration alimentaire.

Un paramètre important entre en jeu, le métabolisme de base.
Ce métabolisme représente environ les deux tiers de notre consommation d'énergie quotidienne. Ce métabolisme de base est caractérisé par les dépenses d'énergie nécessaire aux fonctions vitales de notre corps comme la respiration, les battements du cœur, la digestion, la réparation et renouvellement cellulaire, le tonus musculaire de base( sans lequel nous serions tout mous).
 
Le métabolisme de base dépend de l'âge, du poids, du sexe et de l'état de santé (il augmente de 5% lors de fièvre).
 
La masse musculaire compte pour une part importante (plus de la moitié) de ce métabolisme de base et vous comprendrez donc l’intérêt que cette masse musculaire a dans l'effet "yoyo".
 
Lors d'un régime hypocalorique déséquilibré, souvent fait sans accompagnement, le corps utilise deux sources principales d'énergie:
les lipides et les protéines musculaire qui fourniront du glucose.
 
Lorsque vous maigrissez vous perdez donc à la fois de la masse "grasse" et de la masse "maigre" constituée par les muscles. Le métabolisme de base est donc abaissé.
 
Après plusieurs semaines vous avez donc abaissé les besoins énergétiques de base de votre corps, ce qui veut dire que vos besoins énergétiques totaux ont également baissé. Vous ne pouvez pas baisser sans cesse vos apports caloriques.
La marge de manœuvre est donc réduite!
 
Lors d'un écart alimentaire ou suite à l'abandon du régime trop strict, les calories supplémentaires seront largement stockées sous forme de graisses. Votre métabolisme de base étant trop bas pour compenser l'excès calorique.
Si  après la reprise du poids vous décidez de recommencer un "n ième" régime vous réduirez  encore la masse maigre, abaissant de nouveau votre métabolisme de base.
 
Pour éviter cette réaction en cascade qui rend de plus en plus difficile la perte de poids il est fortement conseillé de consulter un professionnel de la nutrition qui saura équilibrer votre ration.

L'apport protéiné est important mais il ne doit pas dépasser 1g à 1,5g/kg de poids.
L'activité physique est importante également car elle favorise la synthèse protéique et l'incorporation des acides aminés dans les muscles. En augmentant votre masse "maigre" vous augmenter votre métabolisme de base et donc vous augmenter les calories "brulées" au repos.
 
Alors à la prochaine tentative, et les résolutions approchent à grand pas, pensez à demander conseil à un professionnel.
3 décembre 2014

Régime végétarien, bon ou pas pour la santé?

La consommation de viande baisse en France, principalement pour des raisons économiques mais aussi de plus en plus pour des raisons ethiques. La santé est une autre raison motivant le choix d'un régime végétarien.

De nombreuses études ont tenté de définir si un régime végétarien était bon ou mauvais pour la santé. Une revue récente fait le point sur les données disponibles dans la littérature scientifique.

Il y a une multitude de régimes végétariens. ceux qui excluent tous les aliments d'origine animale (lait et oeufs compris),ceux qui autorisent les produits laitiers, ceux qui autorisent les oeufs etc..

Les personnes suivant un régime végétarien sont en moyenne plus maigres que les omnivores, en général parce que ces personnes sont plus attentives et apprécient beaucoup plus leur choix alimentaire. Les repas sont pris plus calmement et souvent préparés à la maison.

La plupart des études s'accordent pour dire que le régime végétarien abaisse le taux de cholestérol et de triglycérides.

Toutefois certaines précautions sont à prendre lors de la mise en place d'un régime végétarien:

1) des risques de carence en fer, surtout chez les femmes et les sportifs peuvent entrainer des anémies et fatigues récurentes. Le choix des légumineuses et une augmentation des apports en vitamine C peut éviter ces carences.

2) Une aménorhée ou des règles irrégulières sont aussi fréquentes chez les femmes suivant un régime végétarien. La consommation de produits à base de soja peut limiter ces problèmes.

3) Plus inquiétant, des carences en vitamines B12 qui entraine une augmentation d'homocystéine circulante, un facteur de risque de maladies cardiovasculaires et qui peut aussi entrainer des retards mentaux chez le nouveaux né. La vitamine B12 est surtout présente dans les fromages (surtout les bleus), les oeufs et les viandes.

Enfins certains sportifs pensent que le régime végétarien améliore les performances. Il n'en est rien à l'exception qu'il aide à perdre du poids. Une baisse des apports en protéine animale peut dans certains cas( actiivté de force ou d'extrème endurance) ralentir la récupération et augmenter les risques d'accidents musculaires.

En résumé, un régime végétarien peut favoriser la perte de poids et améliorer l'état de santé à condition qu'il soit bien encadré en faisant attention à ce que tous les nutriments essentiels (acides gras, acides aminés, vitamines, minéraux) soient correctement apportés et en bonne quantité.

 

réferences:

Health benefits and risk associated with adopting a vegetarian diet.

Pilis W, Stec K, Zych M, Pilis A.

Rocz Panstw Zakl Hig. 2014;65(1):9-14. Review.

 

Vegan diet, subnormal vitamin B-12 status and cardiovascular health.

Woo KS, Kwok TC, Celermajer DS.

Nutrients. 2014 Aug 19;6(8):3259-73. doi: 10.3390/nu6083259

 

Cerebral atrophy in a vitamin B12-deficient infant of a vegetarian mother.

Kocaoglu C, Akin F, Caksen H, Böke SB, Arslan S, Aygün S.

J Health Popul Nutr. 2014 Jun;32(2):367-71

 

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21 novembre 2014

Comment utiliser les graisses alimentaires?

Quelles graisses à quel moment ?
Les graisses (lipides) sont mal vues dans notre alimentation et souvent sont associées à des maladies, au mal être et à la prise de poids. Pourtant les graisses sont essentielles à la vie et devraient constituer 30% de notre ration calorique totale !

Quelles sont les bonnes et les « mauvaises » graisses et comment les utiliser ?
Les lipides sont des molécules complexes constituées d’acides gras. Ces acides gras sont pour la plupart les premières briques de la synthèse de molécules importantes à notre organisme. Les signaux d’inflammation et de l’immunité, les signaux des récepteurs hormonaux, les hormones sont entre autre formés à partir des lipides.
Parmi les acides gras constituant les lipides, certains ne sont pas synthétisés par notre organisme ou alors en trop faible quantité pour avoir une réelle efficacité biologique. Ces acides gras sont qualifiés d’essentiels. Les acides gras essentiels proviennent de l’alimentation, les plus connus sont les omégas. Nous puisons la majeure partie des acides gras essentiels dans les graisses végétales sous forme d’huile ou de fruits oléagineux (olives, noix, noisettes, amandes, avocat.).
Les acides gras essentiels animaux sont surtout présents dans les poissons gras (maquereaux, sardine ou semi gras (saumon) mais aussi dans les graisses de volailles (poulet, canard, oie).
Les oméga-3 dont l’acide linolenique est le principal, sont présents surtout dans les huiles de type Colza, noix, pépins de raisin, l’huile d’olive ne contient pas d’oméga. Ces oméga-3 végétaux sont important dans la prévention des maladies cardiovasculaires et pour leurs effets anti-inflammatoires. Lorsque vous augmentez votre ration en omega-3 vous observez rapidement des effets sur la souplesse de votre peau, la beauté de vos cheveux et sur votre humeur.
Les oméga-3 marins provenant des poissons ne sont pas assez consommés en France. Pourtant leurs effets bénéfiques sur la vision, la santé cardiovasculaire et la santé mentale sont démontrés. Les omégas 3 marins seraient responsables du faible taux de dépressions liées au manque de soleil dans les populations vivants dans les iles au nord de la Norvège.
Les oméga-6 dont l’acide linoleique est le principal sont moins bons pour la santé  du fait qu’ils favorisent la synthèse de molécules inflammatoires comme les leucotrienes et prostaglandines. Les recommandations actuelles tendent à baisser la consommation d’oméga-6. Pour cela il suffit de limiter la consommation de margarines, d’huile de maïs et de tournesol, sources d’oméga-6.  
Et le beurre dans tout ça ? C’est une source de vitamine A et D dont les bénéfices sur la vision, le transport du calcium mais aussi dans la prévention du diabète sont connus. Le beurre contient du cholestérol et sa consommation sera limitée dans le cadre d’un régime pauvre en cholestérol. Le beurre ne doit pas être utilisé cuit mais uniquement crus ou fondu car les hautes températures entrainent des réactions entre les lipides, l’oxygène et les glucides du lait pour former des molécules toxiques et athérogènes. Sachez toutefois que le cholestérol est aussi un précurseur des hormones sexuelles, stéroïdiennes et des acides biliaires nécessaires à la digestion des lipides.
Pour résumer, il est important d’augmenter sa consommation de graisses végétales et marines en utilisant les huiles végétales et en consommant 1 à 2x par semaine du poisson. Le beurre est utilisé pour les tartines ou fondu sur les pâtes mais jamais frit.  
19 novembre 2014

Quelle matière grasse et à quel moment?

Quelles graisses à quel moment ?
Les graisses (lipides) sont mal vues dans notre alimentation et souvent sont associées à des maladies, au mal être et à la prise de poids. Pourtant les graisses sont essentielles à la vie et devraient constituer 30% de notre ration calorique totale !

Quelles sont les bonnes et les « mauvaises » graisses et comment les utiliser ?
Les lipides sont des molécules complexes constituées d’acides gras. Ces acides gras sont pour la plupart les premières briques de la synthèse de molécules importantes à notre organisme. Les signaux d’inflammation et de l’immunité, les signaux des récepteurs hormonaux, les hormones sont entre autre formés à partir des lipides.
Parmi les acides gras constituant les lipides, certains ne sont pas synthétisés par notre organisme ou alors en trop faible quantité pour avoir une réelle efficacité biologique. Ces acides gras sont qualifiés d’essentiels. Les acides gras essentiels proviennent de l’alimentation, les plus connus sont les omégas. Nous puisons la majeure partie des acides gras essentiels dans les graisses végétales sous forme d’huile ou de fruits oléagineux (olives, noix, noisettes, amandes, avocat.).
Les acides gras essentiels animaux sont surtout présents dans les poissons gras (maquereaux, sardine ou semi gras (saumon) mais aussi dans les graisses de volailles (poulet, canard, oie).
Les oméga-3 dont l’acide linolenique est le principal, sont présents surtout dans les huiles de type Colza, noix, pépins de raisin, l’huile d’olive ne contient pas d’oméga. Ces oméga-3 végétaux sont important dans la prévention des maladies cardiovasculaires et pour leurs effets anti-inflammatoires. Lorsque vous augmentez votre ration en omega-3 vous observez rapidement des effets sur la souplesse de votre peau, la beauté de vos cheveux et sur votre humeur.
Les oméga-3 marins provenant des poissons ne sont pas assez consommés en France. Pourtant leurs effets bénéfiques sur la vision, la santé cardiovasculaire et la santé mentale sont démontrés. Les omégas 3 marins seraient responsables du faible taux de dépressions liées au manque de soleil dans les populations vivants dans les iles au nord de la Norvège.
Les oméga-6 dont l’acide linoleique est le principal sont moins bons pour la santé  du fait qu’ils favorisent la synthèse de molécules inflammatoires comme les leucotrienes et prostaglandines. Les recommandations actuelles tendent à baisser la consommation d’oméga-6. Pour cela il suffit de limiter la consommation de margarines, d’huile de maïs et de tournesol, sources d’oméga-6.  
Et le beurre dans tout ça ? C’est une source de vitamine A et D dont les bénéfices sur la vision, le transport du calcium mais aussi dans la prévention du diabète sont connus. Le beurre contient du cholestérol et sa consommation sera limitée dans le cadre d’un régime pauvre en cholestérol. Le beurre ne doit pas être utilisé cuit mais uniquement crus ou fondu car les hautes températures entrainent des réactions entre les lipides, l’oxygène et les glucides du lait pour former des molécules toxiques et athérogènes. Sachez toutefois que le cholestérol est aussi un précurseur des hormones sexuelles, stéroïdiennes et des acides biliaires nécessaires à la digestion des lipides.

Pour résumer, il est important d’augmenter sa consommation de graisses végétales et marines en utilisant les huiles végétales et en consommant 1 à 2x par semaine du poisson. Le beurre est utilisé pour les tartines ou fondu sur les pâtes mais jamais frit.

12 novembre 2014

Biscuits sans gluten

Le gluten est de plus en plus discrédité, pour de bonnes et moins bonnes raisons pas toujours claires. Les personnes atteintes de maladie coeliaque doivent trouver cette médiatisation bénéfique puisqu'ils peuvent trouver de plus en plus de produits sans gluten. 
Voici donc une petite recette sans prétention mais qui est facile à réaliser et qui permet d'avoir des petits biscuits riches en protéines, qui accompagneront les pauses cafés
Ingrédients pour une bonne vingtaines de biscuits
 
4 œufs frais
150g de poudre de noisettes
150g de poudre d'amandes
1 sachet de levure chimique (11g)
80g de cassonade
30g de cerneaux de noix
30g d'amandes
3 cuillères à café de "ricorée" en poudre
 
Recette:
 
Mélanger les poudres de noisettes et amandes, levure, sucre.
Passer au mixer les noix et amandes et les incorporer au mélange précédent.
Battre les 4 œufs dans un bol puis les ajouter au mélange.
Bien mélanger vigoureusement afin d'obtenir une pâte bien homogène.
 
Étaler la pâte sur une feuille de papier sulfurisé et à l'aide d'une deuxième feuille pour recouvrir, passer le rouleau à pâtisserie pour obtenir une épaisseur d'environs 1/2 centimètre.
 
Mettre la pâte à cuire 15 minutes à 180°C four chaud.
 
Laisser refroidir et découper à la taille souhaitée.

6 novembre 2014

Spiruline et médicaments: attention aux interactions

La spiruline (spirulina platensis) est une algue qui devient de plus en plus à la mode, elle serait d'ailleurs l'extrait naturel le plus consommé au monde!

Cette micro algue  aurait toutes les vertus de la mer à en croire les fabricants de compléments à base de spiruline.
Il est vrais que la richesse en vitamines du groupe B et en protéines apportent des éléments pouvant être limitant dans certaines pathologies. Elle aurait des actions hypoglycémiantes, hypocholestérolémiantes, antihistaminiques, anticancereuses, detoxifiantes etc...
Du fait d'un engouement grandissant pour ce produit, des scientifiques ce sont intéressés de plus prés à l'impacte d'une prise de spiruline sur les mécanismes de détoxication du foie et mettre ainsi en évidence de potentielles interactions médicamenteuses.
 
Le foie est la principale barrière pour éliminer les molécules potentiellement dangereuses pour notre organisme.
 
Les P450 sont les principales enzymes permettant l'élimination de la plupart des toxines et médicaments. Leur action permet de faciliter l'évacuation des toxiques par les reins majoritairement.
 
Les réponses de ces enzymes du foie chez le rat sont très proches voir identiques à celles observées chez l'homme. 
L'étude de la spiruline sur les enzymes du foie de rat est un bon indicateur des effets possibles chez l'homme. Les doses étudiées sont identiques à celles utilisées dans de précédentes études. Elles correspondent à une prise de 2, 5 ou 10g pour un sujet de 60Kg ce qui correspond aux concentrations disponibles dans les magasinssur le marché.
 
La spiruline n'est pas inerte, elle active ou inhibe l'action de certains P450 dans le foie de rat.
 
Les P4501A2 et 2E1 sont impliqués dans l'activation de molécules en pro-carcinogènes. Le P4501A2 pourrait entre autre être responsable de certains cancers des poumons ou du sein. le P450 1A2 est décrit comme l'activateur de l'aflatoxine B1, produite par aspergillus dans les semences mal stockées,conduisant à la formation d'un puissant carcinogène responsable de cancers du foie.

 

Le p450 2E1 compte pour 11% des réactions de detox du foie. 2E1 intervient par exemple dans l'élimination du benzène, du chloroforme ou des nitrosamines que l'on retrouve dans les graisses brulées après un barbecue.
La spiruline en inhibant significativement l'activité des p450 1A2 et 2E1 permettrait alors de diminuer la formation de ces produits potentiellement toxiques. Ce mécanisme expliquerait en partie les effets c "detox" observés dans plusieurs études.

 

 
 
La spiruline est aussi capable d'activer d'autres p450 comme les p4502B1 et 3A1. Ces deux formes chez le rat sont homologues des formes 2B6 et 3A4 chez l'homme. Cela veut dire que dans la grande majorité, une molécules activatrice ou inhibitrice des formes rat le sont aussi vis a vis des formes humaines des enzymes.

 

 
 
le P4503A4 catalyse l'élimination de 50% des médicaments mis sur le marché. Ce qui veut dire que vous avez de fortes chance de prendre un traitement qui fera intervenir le P4503A4.
 

 

Si l'effet de la spiruline observé sur la forme 3A1 du rat est confirmée chez l'homme (3A4), cela voudrait dire qu'il existerait des interactions entre spiruline et des médicaments.
 
L'activation des mécanisme d'élimination de médicaments par la spiruline entrainerait alors une baisse de leurs action thérapeutique.
 
Les autorités sanitaires ne demandent pas d'études de cette sorte car les compléments alimentaires ou extraits"naturels" comme la spiruline entre dans la classe des "aliments" et non des médicaments.
Heureusement certains scientifiques poses de vrais questions et tentent d'y répondre.
 
J'ai pour habitude, par expérience de conseiller, lors de la prise d'un traitement, de limiter voir d’arrêter la prise de compléments alimentaires, d'extraits végétaux ou de jus d'agrumes sauf si l'avis du médecin ou du pharmacien est favorable.
 
Dans le cas présent il est peut être encore tôt pour dire que la spiruline peut interagir avec des médicaments comme des antiépileptiques, cardiotoniques, hypotenseurs, hypocholestérolémiants ou autre mais cette étude le sous entend.
Référence:
Savranoglu S, Tumer TB.

Int J Toxicol. 2013 Sep-Oct;32(5):376-84. doi: 10.1177/1091581813503887. Epub 2013 Sep 30

5 novembre 2014

Oméga-3 vs oméga-6 quel est le bon ratio?

Les acides gras essentiels vous en avez entendu parler et vous ne pouvez pas avoir échappé aux oméga-3  et oméga-6. Ces acides gras sont qualifiés d’essentiels car ils sont soit synthétisés en trop faible quantité par notre organisme soit pas synthétisés du tout et nécessitent un apport par l’alimentation.
Le père des oméga-3 est l’acide linolénic tandis que le père des oméga-6 est l’acide linoleïc.
Ces acides gras constituent de forts arguments publicitaires et vous les retrouvez en très « gras » sur les emballages des produits ayant une allégation santé ou assimilée.
  Mais qu’en est-il réellement de l’impact de ces acides gras sur la santé?
Les acides gras oméga-3 ont été très largement étudiés et leurs effets bénéfiques sur la santé sont maintenant bien établis. La première observation a été réalisée par une équipe finlandaise qui a remarqué qu’une population consommant beaucoup de poissons (source d’oméga-3) était moins sujette à la dépression hivernale due à un manque de soleil. Puis les recherches ce sont élargies et maintenant il est clairement démontré que les oméga-3 ont un rôle cardioprotecteur, anti-obésité, améliorent les fonctions cognitives et améliorent la souplesse de la peau !
Les oméga-3 sont riches dans les huiles végétales comme les huiles de colza, de pépins de raisin, de noix. Les poissons gras fournissent des DHA et EPA, des oméga-3 marins que notre organisme peut synthétiser mais en trop faible quantité.
La consommation de ces omégas n’est malheureusement pas suffisante en France.  Les personnes âgées, les enfants et les femmes enceintes ou allaitantes sont très souvent déficientes en oméga-3.Dans ce contexte, une supplémentassions artificielle est conseillée.

Des études ont montré que la composition du lait maternelle avait changé dans les pays occidentaux, avec moins d’oméga-3 et plus d’oméga-6. Certaines hypothèses suggèrent que ce changement de composition avec plus d'oméga-6 serait en partie la cause d’obésité infantile.
Les oméga-6 sont encore présents dans les arguments publicitaires des industriels alors qu’ils sont de plus en plus controversés.
Il y a dix ans, on conseillait de consommer 10g/j d’oméga-6, maintenant les scientifiques préconisent plutôt une consommation d’environs 2g/j avec un ratio oméga-6/omega3 inférieur à 2.
L’acide linoleic, oméga-6, est un précurseur de l’acide arachidonique. Cet acide gras est un activateur de molécules de l’inflammation. L’acide arachidonique stimule la prolifération des adipocytes (cellules stockant les graisses). La consommation d’omega-6 en grande quantité faciliterait la prise de poids, induirait un état inflammatoire qu’on retrouve chez les patients diabétiques et obèses.
Dans certaines études, les oméga-6 seraient responsables du développement de certains cancers comme le cancer du sein. Aucune étude valide ne permet de dire que les oméga-6 sont cardioprotecteurs comme les oméga-3. Ces acides gras sont essentiels car ils fournissent des molécules importante pour le système immunitaire mais il est préférable d’en limiter la consommation.
L’alimentation occidentale est riche en oméga-6 et pauvre en oméga-3 contrairement à l’alimentation méditerranéenne. L’enrichissement de son alimentation en omega-3 consiste à consommer régulièrement différentes huiles (tournesol, colza, noix), consommer un poisson gras (sardines,maquereaux,saumon) une fois par semaine et privilégier des fruits à coque comme les noix et noisettes pour les snacks.

En réduisant la consommation de viandes, en supprimant les margarines, les pâtes industrielles, les plats cuisinés  vous réduirez les oméga-6. Enfin certains polyphénols végétaux présents dans le raisin, aubergines, fruits rouges) permettent la conversion d’oméga-3 végétaux en DHA et EPA par notre organisme. 
Références:

Am J Clin Nutr. 2013 Aug;98(2):549S-55S. doi: 10.3945/ajcn.112.040733. Review

 
     
 
 
 
 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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